Rigaud, 1881 : Bon garçon, honnête homme.
L’ignoble gommeux dépravé
Qui séduit un’ fill’ puis la flanque
Avec un goss’ sur le pavé,
C’est un mec à la manque !
Mais l’bougre qui — quand il a r’çu
D’un’ jeunesse des preuv’s de tendresse,
L’épous’ carrément par là d’ssu,
C’est un mec à la r’dresse.
(La Petite Lune, 1879.)
Fustier, 1889 : Tout individu qui en impose par ses qualités ou ses vices.
Seules, quelques individualités hors pair, des mecs à la redresse, parviennent à se faire dans l’opinion une haute place.
(Humbert, Mon bagne)
Aujourd’hui le mot mec a pris une très grande extension. Il s’emploie pour désigner avec mépris un individu quelconque.
France, 1907 : Homme fort et courageux.